Le projet « Gardiens des chênes » ou « Oak bodyguards »

Sensibiliser les enfants à l’étude de l’environnement c’est déjà les impliquer dans la préservation de la nature qui nous entoure. »Gardiens des Chênes » est une étude qui vise à identifier et analyser les effets du climat sur les défenses des arbres.

Ce projet est mis en place par des chercheurs de l’Institut National de Recherches pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) en partenariat avec des écoles. Les élèves, écoliers, collégiens et lycéens de différents pays européens, vont ainsi être impliqués dans différentes actions comme l’identification des chênes, l’installation de « fausses chenilles » en pâte à modeler, etc… Puis ils devront effectués le relevé des observations nécessaires à l’étude afin de les communiquer aux chercheurs scientifiques. Un vrai travail d’équipe!

Si le cœur vous en dit faites circuler l’information, visitez les sites de l’INRAE de l’OAK BODYGUARDS pour découvrir leur démarche:

Institut National de Recherches pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement – INRAE
https://www.inrae.fr/actualites/CP-resultats-recherche-ecologie-gardien-chene

L’appel est lancé sur le site Oak Bodyguards (cliquez ici pour accéder à leur site):
https://sites.google.com/view/oakbodyguards/home/fran%C3%A7ais

Lien vers la BD à destination des enfants pour comprendre la démarche participative mise en place dans le projet :
https://sites.google.com/view/oakbodyguards/home/fran%C3%A7ais

 

COMMUNIQUE DE PRESSE (Officiel)

De nombreux projets de recherche ont un volet de sciences participatives et font appel à la contribution des citoyens, initiés ou professionnels, grand public, élèves ou étudiants…. Les chercheurs INRAE, dans le cadre du projet « Gardiens des chênes » initié en 2018 font appel à des écoliers, collégiens et lycéens de différents pays européens pour étudier les mécanismes de la résistance des chênes aux insectes herbivores, à travers les différents climats, depuis le Portugal jusqu’à la Finlande. Ils ont intégré à leur démarche la question essentielle de la fiabilité des données ainsi collectées par les élèves. Ces premiers enseignements sont publiés le 18 mars 2020 dans la revue Citizen Science : theory and practices. Les travaux montrent que pour des scientifiques non spécialistes et pour des élèves, il existe des biais de surestimation de prédation qui peuvent être corrigés par des procédures adaptées. Ainsi, une fois le biais identifié et corrigé, les données des élèves peuvent être prises en compte et participer à la production de nouvelles connaissances scientifiques.
Publié le 17 mars 2020


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